Construire, aider, remplir une fonction et travailler en équipe.
Avec mon équipe, nous nous sommes interrogés pour créer un objet pour répondre aux besoins de nos associés (des personnes avec lesquels nous travaillons qui viennent du Foyer Isabelle (lieu pour les personnes en situation de handicap où il y a divers ateliers). Ce projet avait pour objectif de les aider dans une situation précise, qui avait pour problématique : le poids de l’arrosoir lorsqu’il est plein. Juste avant, il y avait le problème du poids de la bêche et du râteau (deux projets abandonnés car en réalité, soit les associés ne les utilisent jamais ou très peu, soit c’est parce qu’ils n’aimaient pas les utiliser et non une question de poids).

Nous avions donc ensemble, réfléchis à une solution pour l’arrosoir pour l’atelier jardinage. Nous nous sommes donc penchés sur un sac à bandoulière. Un sac est un objet à la fois pratique et simple, dans le sens où sa fonction est le transport de un ou plusieurs objets. Cette idée nous est venue avec évidence : pour alléger le poids de l’arrosoir, le transporter à l’aide d’un sac nous semblait être la meilleure solution.
Suite à cela, nous avons directement commencé par le prototypage et le maquettage.
Premier test




Très rapidement nous sommes passés au projet final.
Montagnes russes
La machine à coudre était devenue notre meilleur ami à quelques détails près. Par la suite, nous avons trouvés les matériaux dont on avait besoin tels que le tissu, une lanière, une fermeture éclair, une plaque de bois fine, de la mousse et du fils de fer.
Après maintes péripéties (trouvailles de nouvelles problématiques rencontrées aux fils de la réalisation, la visite durant l’atelier jardinage, la machine à coudre qui perdait le fils tout les cinq centimètres, les matériaux moins bon que d’autre, les erreurs de couture…), notre sac commençait à prendre forme.
Le fils de fer servait à solidifier le sac sur les jointures. Une légère couche de cuir avait été rajoutée sur la partie ouverte du sac qui servait à laisser la trompe de l’arrosoir sortir, pour éviter que les fils du tissu partent. La plaque de bois fine dont les bords avaient été collés à de la mousse, servait de base au sac pour que l’arrosoir soit bien placé. Une épaulette avait été rajoutée sur la lanière pour pour une question de confort vis-à-vis du poids.
Le projet final
L’arrosac est alors né. Il avait été testé à plusieurs reprises, vide et remplis. Il remplissait sa fonction.